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Une nouvelle étude de l’Insee apporte un éclairage précis sur l’accès aux espaces verts dans le grand centre urbain de l’agglomération nantaise, un territoire dense regroupant Nantes, Saint-Herblain, Rezé, Orvault, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Luce-sur-Loire et Les Sorinières. Avec plus de 501 000 habitants, cet espace représente la zone la plus urbanisée de la métropole. L’enjeu : mesurer la proximité réelle des habitant·es aux parcs, jardins et squares, et comparer la situation nantaise à celle d’autres grands centres urbains français.
Un habitant sur deux à moins de cinq minutes d’un espace vert
Selon l’étude, près d’un habitant sur deux du grand centre urbain dispose d’un espace vert public à moins de 300 mètres de son domicile, soit environ cinq minutes à pied. Un indicateur essentiel pour une population vivant dans un espace où la hauteur, la densité et la circulation laissent peu de place à la nature spontanée.
La situation nantaise se situe dans la moyenne des neuf grands centres urbains français de référence (Marseille, Nice, Toulouse, Strasbourg, Rennes, Montpellier, Grenoble, Bordeaux et Lyon). L’étude pointe toutefois une variation importante selon les quartiers : certains secteurs disposent d’une forte présence de parcs et jardins, quand d’autres présentent des déficits marqués.
De fortes disparités entre les communes du centre urbain
Nantes concentre les plus grands parcs urbains (Procé, Crapa, Chantrerie, Grand Blottereau), mais certains quartiers très denses restent moins bien desservis. Saint-Herblain, Rezé et Orvault affichent des ratios plus favorables grâce à des parcs répartis de manière homogène dans la ville. À l’inverse, les Sorinières ou Sainte-Luce-sur-Loire présentent une proximité moins systématique malgré une plus grande surface végétalisée.
L’Insee rappelle que l’accès à un espace vert n’est pas qu’un critère de confort urbain : il joue sur la santé publique, la régulation thermique, la qualité de vie et l’attractivité résidentielle.
Un enjeu majeur pour une métropole en croissance
La métropole nantaise continue de gagner des habitants, ce qui renforce la pression foncière et la nécessité d’intégrer la nature au cœur des projets urbains. L’étude souligne que les espaces verts existants constituent un patrimoine à préserver, tandis que les extensions de parcs ou la création de micro-espaces végétalisés peuvent améliorer la situation locale.
Les résultats de cette étude nourrissent les réflexions urbaines autour de la pollution, de la chaleur en été et du bien-être des habitants. Ils rappellent aussi qu’un accès équitable à la nature reste un défi pour un territoire où la densité varie fortement.
Mini-jeu : Memory des Espaces Verts
Associe les paires de cartes liées à la nature urbaine et aux espaces verts de la métropole !
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