Stationner plus de 24 heures sur la même place à Nantes : risquez-vous une amende ou la fourrière ?

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Laisser son véhicule au même endroit plus d’une journée peut coûter cher à Nantes. Entre amende, mise en fourrière et procédure d’enlèvement définitif, la capitale ligérienne applique une politique stricte contre le stationnement abusif. Mais quelles sont exactement les règles en 2025 ?

En France, le Code de la route limite le stationnement d’un véhicule sur la voie publique à sept jours consécutifs. Cependant, les communes peuvent, par arrêté municipal, réduire cette durée. C’est le cas de la Ville de Nantes, qui a fixé une limite à seulement 24 heures. Au-delà, la voiture est considérée comme ventouse – même sur un emplacement gratuit.

À Nantes, tolérance zéro

L’arrêté municipal vise à éviter l’encombrement des places publiques, notamment près des stations de Naolib. Ces « voitures ventouses » mobilisent des emplacements au détriment des riverains et des commerçants. La Ville rappelle que tout véhicule non déplacé dans le délai d’un jour est verbalisable, y compris en zone payante.

Les automobilistes concernés encourent une amende forfaitaire de 35 € pour stationnement gênant, ainsi qu’une mise en fourrière si le véhicule perturbe la circulation : 126,06 € pour l’enlèvement, 6,36 € par jour de garde, et 61,14 € d’expertise éventuelle. En cas d’abandon, la voiture peut être détruite ou vendue.

Saint-Nazaire, une approche plus souple

Dans la cité portuaire, le seuil reste celui du Code de la route : sept jours consécutifs. En revanche, le stationnement alterné semi-mensuel demeure obligatoire : du 1er au 15 côté impair, du 16 au 31 côté pair. Hors centre-ville et zones balnéaires, la municipalité se contente d’un contrôle régulier des véhicules en infraction.

Le forfait post-stationnement (FPS) varie selon la commune : 50 € à Nantes – majoré de 50 € après trois mois – et 17 € à Saint-Nazaire s’il est réglé sous 48 heures (28 € au-delà). Les montants sont fixés par arrêté préfectoral pour la Loire-Atlantique.

Des solutions de stationnement alternatives

Pour éviter les sanctions, Nantes Métropole recommande l’usage de ses parkings couverts et parcs en enclos. Des abonnements journaliers, mensuels ou résidentiels sont disponibles pour les habitants, les professionnels et les nocturnes. Le stationnement payant s’applique aussi le dimanche matin autour du marché de Talensac : rues Bel-Air, Jeanne d’Arc et Basse Porte notamment.

Plus globalement, ces règles visent à favoriser la rotation des véhicules et à réduire la pression automobile dans les zones denses. Une politique stricte à Nantes, mais nécessaire selon la métropole pour « libérer l’espace public ».

🗺️ Nantes et Saint-Nazaire : zones de vigilance

Sources : Ville de Nantes, Nantes Métropole, stationnement.gouv.fr, Préfecture 44.

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