Incendie en Brière : comment les pompiers ont contenu le feu dans un milieu fragile

Fête du jour

Chargement…

Citation du jour

Chargement…

Événement du jour

Chargement…

Vendredi 17 octobre 2025 — L’incendie survenu la veille dans la roselière du marais de Brière est désormais maîtrisé. Les sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique ont dû adapter leurs méthodes à un terrain aussi fragile qu’imprévisible.

Une intervention délicate au cœur du parc naturel

Le sinistre s’est déclaré jeudi 16 octobre en fin de journée, à environ deux kilomètres du port de la Chaussée-Neuve, sur la commune de Saint-André-des-Eaux. En quelques minutes, une épaisse colonne de fumée s’est élevée au-dessus des roselières, visible jusqu’à Montoir-de-Bretagne. « Nous avons reçu une centaine d’appels, y compris de la tour de contrôle de l’aérodrome », relate le capitaine Jérôme Langlois, coordinateur de l’intervention.

Le poste de commandement a été installé au port, point d’accès le plus direct vers la zone humide. « Dans la Brière, on ne peut pas engager les véhicules lourds. On avance à pied, avec des motopompes portatives », explique l’officier. Les équipes ont été appuyées par un drone de reconnaissance et un hélicoptère, afin d’identifier les foyers résiduels dans les roselières.

Un environnement qui complique l’action des secours

Les marais de Brière constituent un écosystème particulièrement sensible. Le sol gorgé d’eau cache des poches de tourbe encore plus inflammables lorsqu’elles sèchent. « Le feu progresse parfois sous la surface, de manière invisible. On peut croire qu’il est éteint alors qu’il couve encore », précise un pompier du centre de Saint-Nazaire.

Près d’une cinquantaine d’hommes et de femmes ont été mobilisés jeudi soir, répartis en petits groupes pour circonscrire les flammes sans abîmer la faune et la flore. Les équipes ont travaillé jusqu’à minuit, avant d’annoncer ce vendredi matin que l’incendie était « considéré comme éteint ». Aucun blessé n’est à déplorer.

Prévention et surveillance renforcées

Ce type d’incident reste rare mais préoccupant : les roselières sont très sèches à l’automne, et le vent peut vite attiser un départ de feu. Le parc naturel régional de Brière rappelle que les feux de végétation y sont strictement interdits et que les reconnaissances aériennes seront maintenues plusieurs jours pour s’assurer de l’extinction totale.

Les habitants sont invités à signaler toute fumée suspecte aux pompiers via le 18 ou le 112.

Teste tes connaissances sur les feux de marais

Connais-tu les particularités des incendies en zone humide ? Clique sur la bonne réponse pour le découvrir !

1. Pourquoi les feux de tourbe sont-ils difficiles à éteindre ?
2. Quelle est la principale ressource d’eau utilisée par les pompiers en Brière ?
3. Quelle règle de sécurité est essentielle pour les promeneurs ?

Sources : Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 44), Parc naturel régional de Brière.

S’abonner à Infos Média Nantes

Choisis tes rubriques et reçois nos actus hebdo.