“Je me souviens” : restitution publique de la collecte de mémoire à Nantes Nord

Depuis le lancement des travaux de transformation du quartier Nantes Nord en 2022, un projet de collecte de mémoire intitulé « Je me souviens » est en cours. L’objectif : rassembler les souvenirs et témoignages des habitants d’un territoire en pleine mutation, afin de valoriser les usages, les lieux, les ambiances qui seront bientôt renouvelés.

Le dispositif s’ancre dans un vaste plan urbain. Le jeu emblématique du site du Chêne-des-Anglais sera démoli début décembre pour laisser place à une nouvelle aire de jeux de 1 000 m². De son côté, la pataugeoire du même site sera transformée d’ici 2027. Plus tôt, la réhabilitation du pôle associatif du Bout-des-Pavés est prévue avec réouverture au printemps 2026.

Un après-midi festif pour restituer l’histoire du quartier

Le mercredi 26 novembre, de 14 h à 18 h, le collectif associatif organise un événement gratuit, à La Mano (3 rue Eugène-Thomas) et sur le site du Dragon. Au programme : spectacles d’improvisation, concert, spectacle de feu, expositions et balade nature. Autant d’animations pour partager les récits collectés et impliquer les habitants dans la transformation du quartier.

Il s’agit autant d’un moment festif que d’une étape importante : les habitants sont invités à « se remémorer », à témoigner et à regarder l’avenir du quartier avec des jalons identifiés. Le projet de mémoire est conçu comme un outil de dialogue entre habitants, urbanistes et élus.

Pourquoi cette collection de souvenirs ?

Collecter des souvenirs permet de faire vivre la mémoire collective du quartier Nantes Nord avant et pendant sa transformation. Cela permet aussi d’ancrer les interventions urbaines dans le vécu des habitants et d’éviter que les espaces rénovés ne perdent leur identité.

Cette restitution publique constitue une invitation à explorer ce qui a été, à se projeter dans ce qui sera. Avec la démolition prochaine du jeu du Dragon et la construction d’une nouvelle aire, ce moment marque une bifurcation. Il ne s’agit plus uniquement de travaux, mais d’ancrage humain.