René Martin : des musiciens montent au créneau pour défendre le fondateur de la Folle Journée

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Un mois et demi après son éviction, René Martin, créateur de la Folle Journée de Nantes, continue de susciter des réactions. Accusé de management toxique et de comportements jugés inappropriés au sein du Créa, l’organisateur emblématique reçoit désormais le soutien d’un groupe de musiciens renommés. Parmi eux, la pianiste Anne Queffélec, fidèle à l’événement depuis sa première édition en 1995, s’exprime sans détour : « Le nom de René Martin est traîné dans la boue depuis un mois et demi. Nous avons eu cette nécessité intérieure et personnelle de dire autre chose et de lui dire merci. »

Une tribune pour « faire entendre une autre voix »

Selon les signataires, cette tribune doit rééquilibrer le débat. « La mairie de Nantes a choisi de retirer à René Martin la direction artistique du festival mondialement connu, qu’il a créé il y a trente ans. À notre tour, nous, musiciens, souhaitons apporter notre témoignage et faire entendre une autre voix », écrivent-ils. Parmi les huit premiers signataires : Anne Queffélec, Claire Désert, Emmanuel Strosser, Florent Boffard, Vincent Coq, François-Frédéric Guy, Pierre Hantaï et Anne-Marie Reby.

Les artistes reconnaissent toutefois que la Ville de Nantes n’a pas « retiré » la direction artistique au fondateur : elle a simplement cessé de lui apporter son soutien, après l’ouverture d’une enquête du parquet le 24 octobre 2025. René Martin, lui, a choisi de démissionner.

Un soutien qui divise le monde musical

« Nous ne cautionnons aucun comportement inapproprié, mais alors qu’il n’y a jamais eu de plainte visant René Martin, nous voulons montrer un autre visage de cet acteur majeur de la vie musicale », précisent les auteurs de la tribune. Le texte, encore ouvert aux signatures, ne contient toutefois aucun mot pour les salariées du Créa qui ont dénoncé ces agissements.

Les soutiens rappellent son rôle décisif dans la démocratisation de la musique classique : concerts accessibles, actions éducatives, ouverture à tous les publics. « Sa créativité, son audace et son engagement ont inspiré des générations d’artistes », souligne un des signataires.

Anne Queffélec dénonce une « présomption d’innocence bafouée » et n’exclut pas de boycotter l’édition 2026 : « C’est trop tôt encore, mais je ne pense pas y aller. La Folle Journée, c’est tellement son œuvre. »

Découvre le message caché du jour

Sources : Le Monde, France 3 Pays de la Loire, communiqué des artistes.

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