Mort d’un bébé à Châteaubriant : le député Jean-Claude Raux appelle à une loi pour « protéger et sauver »

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Après le décès d’un nourrisson de huit mois en Loire-Atlantique, le député écologiste de la 10ᵉ circonscription, Jean-Claude Raux, plaide pour un cadre législatif renforcé en matière de protection de l’enfance.

Un drame qui bouleverse la région

Le 10 octobre 2025, une mère de famille s’est présentée au centre hospitalier de Châteaubriant avec son bébé de huit mois inanimé. Malgré les tentatives de réanimation, l’enfant a été déclaré décédé. Une enquête pour crime de délaissement sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné la mort a été ouverte par le parquet de Nantes, avant la saisine d’un juge d’instruction.

Les premiers éléments recueillis par la gendarmerie font craindre un contexte de maltraitance familiale. Quatre autres enfants du foyer sont concernés, dont le jumeau du nourrisson. Des examens médicaux complémentaires sont en cours pour déterminer la chronologie exacte des faits et les conditions de vie du foyer.

Réaction politique et appel à la solidarité

Dans un communiqué diffusé dès le 12 octobre, Jean-Claude Raux, député écologiste (NUPES) de la 10ᵉ circonscription de Loire-Atlantique, a exprimé son « immense tristesse » et appelé à un sursaut collectif. Selon lui, « ce drame rappelle les failles de notre système de protection de l’enfance » et la nécessité de mieux soutenir les travailleurs sociaux et les services départementaux.

Le parlementaire souhaite qu’une proposition de loi baptisée provisoirement “Protéger et sauver” soit déposée d’ici la fin de l’année. Elle viserait à renforcer la coordination entre les acteurs de terrain : hôpitaux, services sociaux, gendarmerie, justice et collectivités locales. Objectif : repérer plus tôt les situations de danger et éviter qu’un nouveau drame ne se reproduise.

Une mobilisation locale en cours

Dans le pays de Châteaubriant, élus, associations et habitants se disent profondément choqués. Plusieurs collectes de soutien ont été lancées pour les enfants survivants. Des cellules psychologiques ont été ouvertes au sein du centre hospitalier et dans certaines écoles de la ville.

La préfecture a rappelé qu’un protocole départemental de protection de l’enfance existe déjà, mais qu’il doit être réévalué à la lumière de cette affaire. Le conseil départemental de Loire-Atlantique a, de son côté, annoncé un audit interne sur la coordination entre les services compétents.

Une proposition de loi attendue

Jean-Claude Raux a annoncé qu’il travaillerait en concertation avec d’autres parlementaires et associations de défense de l’enfance pour aboutir à une version concrète du texte. Les discussions porteront notamment sur :

  • le signalement automatique de situations à risque par les établissements de santé ;
  • la formation continue des personnels éducatifs et hospitaliers ;
  • l’augmentation des moyens humains pour les services sociaux ;
  • et une meilleure protection juridique des lanceurs d’alerte dans le secteur public.

Le texte devrait être présenté à l’Assemblée nationale au premier trimestre 2026, avec un espoir : que la tragédie de Châteaubriant conduise à des avancées concrètes.

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