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Avec 3 400 participants à travers la métropole nantaise, le baromètre vélo 2025 révèle une forte mobilisation pour la pratique du vélo. Si tous les territoires affichent une progression, des « points noirs » subsistent : franchissements de cours d’eau, périphérique et giratoires restent à sécuriser pour encourager une mobilité douce en toute sécurité.
Une mobilisation record sur toute la métropole
« C’est un bon chiffre », juge Alexis Groussin, de l’association Place au vélo. Cette année, chaque commune de la métropole nantaise a atteint un seuil de réponses suffisant pour exploiter les résultats du baromètre. « On a progressé dans toutes les communes, c’est inédit », souligne-t-il.
L’enquête, menée tous les deux ans par la :contentReference[oaicite:0]{index=0} (FUB), évalue la perception des cyclistes sur des critères tels que la sécurité, le confort ou la continuité des itinéraires. L’édition 2025 confirme la tendance vers un usage accru du vélo, mais rappelle que les infrastructures doivent suivre.
Des communes plus impliquées
À :contentReference[oaicite:1]{index=1}, la participation a bondi de 94 % : de 90 contributions en 2021 à 175 en 2025. Bernard Viaud, de l’association Ici pour demain, parle « d’une prise de conscience collective ». « Les habitants veulent faire entendre leur voix sur le trajet du quotidien. »
À Nantes, cependant, la progression se révèle plus modérée : après une 5ᵉ place en 2021, la ville se classe 7ᵉ parmi les grandes villes cyclables. Les acteurs cyclistes préfèrent retenir la dimension métropolitaine : « L’important, c’est que l’ensemble du territoire avance, notamment pour les liaisons inter-bourgs. »
Des « points noirs » toujours à corriger
Le baromètre identifie plusieurs zones à améliorer : franchissements de la :contentReference[oaicite:2]{index=2} et de la :contentReference[oaicite:3]{index=3}, traversées du périphérique et giratoires à grand trafic. « Les cyclistes ont besoin d’itinéraires continus et sécurisés », insiste Alexis Groussin. Le Département et la métropole étudient notamment des aménagements sur la route de Clisson et le pont Tabarly, bien identifiés comme problématiques.
Les associations demandent aussi des parkings vélo sécurisés, un meilleur éclairage nocturne et la finalisation du réseau :contentReference[oaicite:4]{index=4} — treize axes structurants prévus d’ici 2030 pour relier tous les bourgs de la métropole.
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Une culture vélo en plein essor
Les résultats du baromètre confortent une mutation des mobilités : le vélo s’impose comme un mode de déplacement central, tant pour les trajets domicile-travail que pour les loisirs. La métropole dispose désormais de plus de 1 200 km d’aménagements cyclables, et les écoles renforcent l’apprentissage de la sécurité routière.
Le mot d’ordre des associations : « Faire du vélo un plaisir sûr pour tous, de l’enfant à la personne âgée. » La mobilisation est lancée — place aux infrastructures !
Mini-jeu : « Le vélo malin » 🚴♀️
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