Près de Nantes : le bar-tabac du Landreau fermé pour raisons de santé, la mairie impuissante

Un commerce emblématique à l’arrêt

Situé sur la place principale, le Cœur landréen était bien plus qu’un simple débit de tabac : c’était un lieu de rencontre pour les habitants, les joueurs de loto ou les habitués du café du matin. « On s’y retrouvait avant d’aller au marché ou après le travail », raconte un client fidèle. Depuis la fermeture, les volets fermés interpellent chaque passant. « C’est triste : sans ce commerce, il manque quelque chose au village », ajoute une riveraine.

Le bar faisait aussi office de point relais pour certaines démarches, et accueillait régulièrement des animations de quartier. Désormais, tout est suspendu. Les machines à café sont à l’arrêt, les tickets PMU s’empilent derrière le comptoir, et la salle sombre reste inaccessible.

Une situation juridiquement bloquée

Contactée par nos soins, la mairie du Landreau confirme ne pas avoir de nouvelles précises. « La gérante est malade, mais nous n’avons pas d’informations sur une éventuelle réouverture », indique le maire, conscient du désarroi des habitants. La commune, propriétaire des murs, ne peut rien faire tant que la situation administrative du fonds de commerce n’est pas clarifiée.

Pour l’heure, aucune procédure de succession, de cession ou de liquidation n’a été engagée. « Nous devons attendre la décision de la gérante ou de ses proches », précise la mairie. En attendant, la place du village perd un peu de sa vie quotidienne.

Un enjeu pour le dynamisme local

Comme de nombreuses petites communes, Le Landreau dépend de quelques commerces essentiels : boulangerie, boucherie, supérette… La fermeture du bar-tabac menace cet équilibre. « C’est tout un pan de convivialité qui disparaît », observe un commerçant voisin. La municipalité espère une reprise rapide, voire une éventuelle revente du fonds si la gérante ne peut reprendre.

Une réunion d’information pourrait être organisée d’ici la fin de l’année pour étudier les solutions possibles. Les habitants, eux, gardent l’espoir de revoir les rideaux s’ouvrir avant le printemps.

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