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Les communes de Thouaré-sur-Loire et La Chapelle-sur-Erdre accueilleront bientôt deux réseaux de chaleur destinés à fournir une énergie locale et durable à leurs bâtiments publics.
Engagée depuis plusieurs années dans la transition énergétique, Nantes Métropole poursuit le développement de ses infrastructures durables. La collectivité a annoncé la création de deux nouveaux réseaux de chaleur : l’un à Thouaré-sur-Loire, dont la mise en service est prévue pour l’automne 2026, et l’autre à La Chapelle-sur-Erdre, attendu un an plus tard. Montant global de l’investissement : 4,3 millions d’euros hors taxes.
Une énergie locale, renouvelable et maîtrisée
Ces nouveaux équipements visent à raccorder davantage de bâtiments publics et d’habitations à une énergie produite localement. À Thouaré-sur-Loire, la chaleur sera issue d’un mix énergétique combinant bois déchiqueté et capteurs solaires thermiques installés à proximité du parc des sports. À La Chapelle-sur-Erdre, le réseau de Mazaire s’appuiera sur une chaudière biomasse de dernière génération, conçue pour couvrir 80 % des besoins annuels.
Ces installations seront gérées en régie publique par Nantes Métropole, garantissant une stabilité des tarifs et une transparence de gestion. L’objectif affiché est double : réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en rendant les territoires moins dépendants des énergies fossiles.
Un maillage métropolitain en expansion
Actuellement, les réseaux de chaleur historiques desservent déjà le centre de Nantes et plusieurs communes voisines. La collectivité souhaite désormais étendre ce maillage aux centres-bourgs de la première couronne. Douze secteurs ont été identifiés comme prioritaires pour les prochaines années, dans le cadre du plan climat de la métropole.
Le coût total de 4,3 millions d’euros inclut les études techniques, la construction des centrales et les 4 km de canalisations nécessaires. Le financement repose en partie sur les fonds de l’ADEME et de la Direction régionale de l’Environnement.
Pour les habitants concernés, le raccordement représentera une alternative plus écologique et souvent moins coûteuse qu’un chauffage individuel au gaz ou au fioul. Une démarche qui s’inscrit dans la stratégie métropolitaine de neutralité carbone à horizon 2050.
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