Johanna Rolland évoque une possible régulation du trafic aérien à Nantes Atlantique

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Nantes. Pour la première fois, la maire de Nantes, Johanna Rolland, n’exclut plus une limitation du trafic de l’aéroport de Nantes Atlantique, au nom de la santé publique et de la qualité de vie des habitants.

Un changement de ton au sommet de la Métropole

Le débat sur l’avenir de l’aéroport de Nantes Atlantique s’invite désormais au cœur de la campagne municipale. Après des années de prudence, Johanna Rolland (PS), maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, a surpris cet été en ouvrant la porte à une régulation du trafic aérien. Une première prise de position en ce sens depuis le renoncement au projet de transfert vers Notre-Dame-des-Landes.

« Au-delà du renouvellement des flottes et de l’ajustement des trajectoires, la seule variable permettant de protéger durablement la santé des populations reste le volume du trafic », a-t-elle déclaré. Une phrase lourde de sens, qui aligne la position nantaise sur celle de plusieurs élus écologistes de la métropole.

Des élus locaux unis autour de la santé publique

Les maires de Rezé, La Montagne et Orvault ont déjà exprimé des positions similaires. Agnès Bourgeais (divers gauche), maire de Rezé, milite pour un plafonnement à 57 000 vols par an, le seuil retenu autrefois par l’État pour justifier un transfert. Julie Laernoes, députée écologiste, et Fabien Gracia, maire écologiste non encarté de La Montagne, appuient également cette ligne : « Protéger la santé des riverains passe aussi par un meilleur encadrement du trafic. »

Les associations de riverains, quant à elles, réclament depuis longtemps un renforcement du couvre-feu nocturne. Actuellement fixé de minuit à 6 heures, il pourrait être étendu de 23 h à 7 h pour garantir huit heures de silence, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Des oppositions fortes du côté économique

La perspective d’un plafonnement ne fait pas l’unanimité. Les milieux économiques craignent un frein à l’attractivité du territoire. Le candidat Foulques Chombart de Lauwe (Les Républicains) défend le développement de la plateforme : « Nantes Atlantique est une porte d’entrée essentielle pour les entreprises et le tourisme. »

Ce désaccord illustre le clivage entre impératifs écologiques et ambition économique. Un dilemme qui promet d’alimenter les échanges jusqu’au scrutin municipal de 2026.

Et toi, que penses-tu de la régulation du trafic aérien ?

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Sources : Nantes Métropole.

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