Municipales 2026 : vers une fusion Écologistes–LFI à Nantes pour contrer la droite ?

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À l’approche des municipales de mars 2026, les lignes bougent dans la majorité sortante à Nantes. Marie Vitoux, adjointe et cheffe de file des Écologistes pour cette échéance, a ouvertement appelé à une union avec la liste portée par La France insoumise (LFI) dès le soir du premier tour. Une position qui fait écho à celle d’Andy Kerbrat, député insoumis de la 2ᵉ circonscription de Loire-Atlantique, qui milite déjà pour une fusion immédiate des listes de gauche.

Pour Marie Vitoux, le choix stratégique est clair : « Nous n’avons qu’un adversaire, c’est la droite ». Ce message vise directement la candidature de Foulques Chombart de Lauwe, élu nantais Les Républicains, derrière lequel se rassemblent la droite et le centre en vue du scrutin municipal. Selon l’élue écologiste, l’objectif est de maintenir une majorité de gauche capable d’assurer continuité et stabilité à l’échelle de la ville comme de la métropole.

Déjà alliée à Johanna Rolland (PS) depuis deux mandats, Europe Écologie-Les Verts souhaite désormais élargir le périmètre de cette coalition. Marie Vitoux souligne que « le temps des chapelles est révolu » et défend une union renouvelée, plus large, qui intégrerait également les forces représentées par LFI. Pour elle, cette stratégie permettrait de consolider la majorité sortante et de préserver un équilibre politique historique à Nantes.

L’appel à une union étendue dès le premier tour divise cependant l’opposition. La droite locale dénonce une « fusion préméditée » destinée à verrouiller le scrutin. Pour la majorité de gauche, au contraire, il s’agit d’une réponse politique à la progression de la droite et aux enjeux locaux tels que la transition écologique, la mobilité et la cohésion sociale.

L’enjeu est considérable pour la maire sortante Johanna Rolland, qui vise un troisième mandat. Si l’alliance écologistes-socialistes fonctionne depuis dix ans, l’ajout de La France insoumise modifierait profondément la dynamique du second tour. Une telle coalition pourrait peser significativement dans une ville marquée par une forte abstention et un électorat fragmenté.

Si cette union devait se concrétiser, elle redessinerait fortement le paysage politique local. Les différentes forces de gauche devront néanmoins compter sur leur score du premier tour pour légitimer une telle fusion. Le résultat pourrait annoncer un second tour particulièrement stratégique pour l’avenir de Nantes.

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