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À un an des prochaines élections municipales, un vent d’unité souffle du côté de la gauche bauloise. Dans cette station balnéaire historiquement acquise à la droite, plusieurs formations ont décidé de se rassembler derrière une même bannière, baptisée « La Baule demain ». Objectif : peser davantage au sein du conseil municipal et, au-delà, dans les instances intercommunales de Cap Atlantique.
Une gauche souvent minoritaire
Difficile d’être de gauche à La Baule. Sur les 33 élus du conseil municipal, un seul siège est actuellement occupé par une représentante socialiste : Anne Boyé. L’élue, cheville ouvrière de cette nouvelle dynamique, reconnaît que la tâche n’a rien d’évident : « Il ne s’agit pas seulement de contester, mais de participer aux débats locaux, de défendre une autre vision du territoire et de montrer qu’il existe des voix différentes », confie-t-elle.
Autour d’elle, plusieurs militants issus du Parti socialiste, du Parti communiste français et de Place publique ont accepté de mettre de côté leurs différences pour construire une liste commune. Ce regroupement, rare à l’échelle locale, s’appuie sur un mot d’ordre : unir pour être entendus.
Un enjeu de représentativité locale
La liste « La Baule demain » se donne pour priorité d’élargir la participation citoyenne dans une commune où la vie politique reste très marquée par les logiques partisanes nationales. Elle espère attirer les jeunes actifs et les habitants à l’année, souvent peu représentés dans les débats municipaux.
Pour ces militants, l’union de la gauche n’a pas vocation à bouleverser la majorité actuelle, mais à obtenir un groupe identifiable au conseil, capable de porter des propositions sur le logement, la mobilité durable ou la protection du littoral. Une ambition aussi symbolique que stratégique : peser sur les décisions prises à l’échelle de Cap Atlantique, communauté d’agglomération qui réunit plusieurs communes de la côte.
Vers une campagne de terrain
La campagne, qui débutera officiellement en 2026, s’annonce locale et pragmatique. Les membres de la liste multiplient déjà les rencontres citoyennes et les cafés-débats pour recueillir les attentes des habitants. Une façon de préparer le terrain, mais aussi de montrer que la gauche, à La Baule, n’a pas dit son dernier mot.
Mini-sondage : Selon toi, la gauche peut-elle gagner du terrain à La Baule en 2026 ?
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