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Après un point bas en 2024, le marché tertiaire nantais enregistre un sursaut au 1er semestre 2025. Mais la reprise repose surtout sur quelques signatures exceptionnelles.
Un semestre en hausse… porté par trois “gros” dossiers
Au 1er semestre 2025, la demande placée atteint environ 42 000 m² à Nantes Métropole, soit une hausse proche de 15–18 % selon les sources disponibles. Cette progression tient largement à des opérations majeures, à commencer par la vente d’environ 7 800 m² dans le programme **Naow**, issu de la rénovation-extension de l’ancienne tour SNCF côté gare. D’autres signatures d’envergure expliquent le volume, alors que l’activité courante reste mesurée.
Dans le même temps, des surfaces emblématiques comme **Salorges** (secteur quai Ernest-Renaud, gérées par la CCI) continuent d’animer l’offre, sans toutefois enclencher un redémarrage massif de la demande.
Pourquoi “il ne se passe plus rien” (ou presque) ?
- Attentisme des entreprises : la visibilité économique demeure limitée : arbitrages budgétaires, transformations d’organisations et télétravail freinent les déménagements.
- Écart offre/demande : les utilisateurs privilégient des immeubles récents, bien situés (Euronantes, gare, Île de Nantes), avec de hautes performances environnementales. Une partie du stock plus ancien peine à se repositionner.
- Coût total d’occupation : au-delà du loyer facial, les charges, travaux d’aménagement et exigences ESG pèsent dans la décision.
- Marché régional sous pression : la reprise observée à Nantes reste en dessous des moyennes de long terme, à l’image des autres métropoles régionales.
Où sont les signaux positifs ?
Le pôle Euronantes confirme son attractivité, tiré par quelques belles prises à bail et le dynamisme autour de la gare. Les actifs neufs ou restructurés, bien notés sur le plan environnemental, trouvent preneur plus rapidement. À moyen terme, la requalification d’immeubles existants (flex-office, plateaux plus compacts, services partagés) pourrait fluidifier le marché et réduire la vacance “structurelle”.
À savoir / repères
- 2024 a marqué une seconde année de contraction à Nantes (≈ −25/−26 % sur un an), avant le sursaut 2025.
- Au S1 2025, ≈ 42 000 m² placés, mais toujours en-deçà des moyennes récentes.
- La demande se concentre sur les secteurs Gare/Euronantes et Île de Nantes, avec priorité aux immeubles performants (énergie/ESG).
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