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Depuis le printemps, la Loire-Atlantique fait face à une recrudescence d’hépatite A. Plus de 150 cas ont été recensés depuis avril, contre 8 à 12 par an les années précédentes. Les autorités sanitaires prévoient un pic dans les prochaines semaines et appellent à la prévention et à la vigilance.
L’hépatite A est une infection du foie d’origine virale, le plus souvent bénigne mais parfois sévère chez les personnes fragiles. Elle se transmet principalement par voie oro-fécale (mains, eau ou aliments souillés), et plus rarement lors de certains contacts rapprochés. À l’échelle nationale, la DGS a confirmé une recrudescence en 2025, portée par des foyers locaux dont un épisode toujours actif en Pays de la Loire. Au 9 septembre, 117 cas y étaient déjà signalés au niveau régional.
Les symptômes ne sont pas systématiques. Quand ils surviennent, on observe le plus souvent fatigue, nausées, douleurs abdominales, parfois fièvre, puis une jaunisse. En cas de signes évocateurs ou d’un contact à risque, il est recommandé de consulter rapidement et d’éviter de manipuler des denrées destinées à autrui.
Pourquoi maintenant ?
Chaque année, une hausse saisonnière est observée en septembre-octobre (contaminations estivales + incubation moyenne de 4 semaines). Les autorités régionales rappellent que la prévention repose sur les gestes d’hygiène, la cuisson maîtrisée des aliments (notamment les fruits de mer) et la vaccination ciblée selon les situations.
Adopter les bons réflexes maintenant permet de freiner la transmission et de protéger les plus fragiles. N’hésite pas à demander conseil à un professionnel de santé.
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