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À quelques jours du débat budgétaire, les élus d’opposition dénoncent une hausse continue de la dette de la Région Pays de la Loire depuis 2017. La présidente Christelle Morançais, elle, assume une stratégie d’investissement « utile et responsable ».
Un débat budgétaire sous tension
Jeudi 16 octobre 2025, les élus régionaux débattront des orientations budgétaires pour l’année 2026. Mais déjà, le ton est donné : l’opposition fustige la gestion financière de la majorité. « Christelle Morançais fait de grands discours sur la dette de l’État, mais depuis qu’elle est aux commandes, celle de la Région a augmenté de près d’un milliard d’euros », déplore Guillaume Garot, député PS et président du groupe Printemps des Pays de la Loire.
Les chiffres confirment cette tendance : l’encours de la dette régionale, qui s’élevait à 1,6 milliard d’euros en 2017, atteindrait près de 2,5 milliards en 2026. La capacité de désendettement, elle, passerait de 5 années en 2019 à plus de 8 années selon les projections budgétaires.
Des investissements assumés par la majorité
Pour la présidente de Région, cette évolution s’explique avant tout par une volonté d’investir dans les secteurs stratégiques. Transports, lycées, transition énergétique et aménagement du territoire figurent parmi les priorités affichées.
« Nous investissons pour l’avenir des Ligériens. Ce n’est pas une dette de fonctionnement, mais une dette d’investissement », fait valoir la majorité, qui met en avant les projets de modernisation des trains régionaux, la rénovation des établissements scolaires et la construction de nouveaux centres de formation.
Selon les services régionaux, le ratio d’endettement reste « soutenable » au regard des recettes globales, estimées à environ 1,8 milliard d’euros pour 2026.
L’opposition dénonce un manque d’anticipation
Les élus du Printemps des Pays de la Loire regrettent toutefois l’absence de trajectoire claire pour réduire l’endettement à moyen terme. « Cette politique de dépenses continue pèsera sur les générations futures », avertissent-ils.
Les groupes écologistes et centristes rejoignent ce constat, pointant des dépenses « insuffisamment ciblées » et une absence de réflexion globale sur la fiscalité régionale. Pour eux, la priorité devrait être de renforcer la soutenabilité financière à long terme tout en maintenant la qualité du service public.
Saura-tu trouver la phrase cachée qui résume l’enjeu du débat budgétaire ?
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Investir, oui — mais sans compromettre l’avenir des Ligériens.
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