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Sondage — À la suite du départ du Premier ministre, les personnes interrogées désignent largement le chef de l’État comme principal responsable de la crise politique, d’après l’étude Odoxa-BackBone Consulting.
La séquence s’est enchaînée à un rythme soutenu. En moins de vingt-quatre heures, Sébastien Lecornu a présenté la composition de son gouvernement, puis a remis sa démission. Dans la foulée, Emmanuel Macron lui a demandé de conduire des « ultimes consultations » jusqu’à mercredi soir. Objectif annoncé : tester une plateforme d’action et de stabilité capable d’éviter l’impasse.
Sur le terrain de l’opinion, le verdict est net : une majorité de Français souhaite la démission du président. Le sondage Odoxa-BackBone souligne aussi un doute massif sur la possibilité d’un « socle commun » durable au Parlement. La crise se nourrit d’un double décalage : des alliances difficiles à nouer et une attente de clarification rapide dans le pays.
Deux chemins dominent le débat public. D’un côté, la recherche d’accords thématiques pour faire voter des textes, texte par texte. De l’autre, un retour aux urnes afin de redéfinir les rapports de force. Dans les collectivités comme dans les services de l’État, la question de la lisibilité des décisions se pose déjà : budget, sécurité, énergie, transports… Les arbitrages ne peuvent pas attendre indéfiniment.
La fenêtre est courte. Si les consultations échouent, plusieurs scénarios restent sur la table : recomposition gouvernementale avec contrat de législature, dissolution et nouvelles législatives, ou période de compromis ponctuels. Dans tous les cas, une annonce claire est attendue pour sortir du brouillard institutionnel et relancer les priorités du moment.
Le mini-sondage (1 clic)
Quelle issue préfères-tu ?
Tu choisis « Nouvelles législatives ». Cette option vise une clarification rapide des rapports de force. Elle suppose une campagne courte, un calendrier resserré, puis la formation d’une majorité disposant d’un mandat net.
Tu privilégies « Accords au Parlement ». Des compromis thématiques peuvent permettre de voter budget et réformes urgentes. Le pilotage est plus souple, mais demande des négociations permanentes et une discipline exigeante.
Tu penses « Autre ». Plusieurs voies existent : contrat de législature, gouvernement resserré de mission, calendrier partagé sur quelques priorités, ou séquençage des textes sensibles pour éviter le blocage.
À lire aussi : le fonctionnement d’une dissolution de l’Assemblée nationale et les contraintes du calendrier budgétaire.
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