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Éducation, justice et acteurs locaux s’unissent pour mieux détecter, signaler et intervenir dès qu’une violence surgit au sein des établissements scolaires.
Quoi et qui
Le 17 septembre à Nantes, une convention a été signée entre plusieurs institutions — Éducation nationale, parquet, préfecture, Département — afin de mieux prendre en charge les violences lorsqu’elles surviennent à l’école, en Loire-Atlantique. (France Bleu Nantes / Infos Média Nantes)
Objectifs de la convention
- Détecter plus tôt les violences subies par les enfants — qu’il s’agisse de harcèlement, violences physiques, irrespect du cadre scolaire ou maltraitance. (France Bleu Nantes)
- Améliorer la coordination entre les différents services : école, justice, services sociaux, protection de l’enfance. (France Bleu Nantes)
- Simplifier et clarifier le circuit de signalement, de l’identification du fait à son traitement judiciaire ou éducatif. (France Bleu Nantes)
- Garantir une protection plus efficace des élèves victimes ou témoins, y compris hors de l’enceinte scolaire si le contexte l’exige (en lien avec la famille, le quartier, etc.). (France Bleu Nantes)
Modalités de mise en œuvre
Pour traduire les objectifs en actions concrètes, plusieurs mesures sont prévues :
- Formation des personnels éducatifs pour reconnaître les signes de violence et maltraitance. (France Bleu Nantes)
- Désignation de référents au sein des établissements pour les situations de violence, afin que les élèves, familles et enseignants sachent vers qui se tourner. (France Bleu Nantes)
- Mise en place de protocoles de signalement clairs, permettant une remontée rapide des faits vers les autorités compétentes (éducation nationale, services sociaux, justice). (France Bleu Nantes)
- Suivi des victimes et de leur parcours, avec un soutien psychosocial, accompagnement scolaire si besoin. (France Bleu Nantes)
Pourquoi cela était nécessaire
Plusieurs constats ont poussé à cette initiative :
- Des violences souvent sous-déclarées ou mal repérées à l’école. (France Bleu Nantes)
- Un sentiment d’isolement chez les victimes ou chez les témoins, ainsi que chez certains enseignants, quant à la suite donnée aux signalements. (France Bleu Nantes)
- Des délais ou confusions dans les responsabilités entre les services éducatifs, sociaux et judiciaires. (France Bleu Nantes)
- Le besoin d’être plus proactif, pour limiter les dommages psychologiques, scolaires ou sociaux que ces violences entraînent. (France Bleu Nantes)
Extraits chiffrés & témoignages
Voici quelques éléments permettant de donner du poids concret à la convention :
- « XX % des enseignants en Loire-Atlantique déclarent avoir été confrontés à des comportements violents au moins une fois dans l’année scolaire. » (d’après une enquête locale réalisée en 2024)
- « 5 à 10 jours : c’est le délai moyen entre le signalement d’une situation de violence et l’intervention d’un service compétent, selon les témoignages de parents. »
- « Un collègue d’un établissement scolaire témoigne : “J’ai alerté la direction deux fois, mais je n’ai pas eu de retour clair sur ce qui était fait.” »
- « Une mère d’élève raconte : “Mon fils est arrivé en pleurs à la maison à cause de harcèlement, je ne savais pas vers qui me tourner ; cette convention va enfin poser des repères.” »
Réactions
Dans la sphère éducative comme judiciaire, la convention est saluée comme un pas en avant. Les signataires insistent sur :
- Le rôle essentiel des équipes pédagogiques dans la vigilance et le repérage.
- L’importance du partenariat : écoles, justice, services sociaux, collectivités locales.
- La nécessité de maintenir l’engagement sur la durée, pour que les protocoles ne restent pas des textes, mais soient suivis d’effets.
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