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La clinique mutualiste Jules-Verne, à Nantes, traverse une période de tension. Plusieurs anesthésistes salariés ont quitté l’établissement ces derniers mois, entraînant des reports d’interventions et faisant craindre, selon le syndicat Sud Santé, un recul du secteur non lucratif et de la maternité.
Des départs qui fragilisent la maternité
Les représentantes Sud Santé avaient déjà alerté la direction au printemps. Six mois plus tard, elles récidivent : selon elles, les départs successifs d’anesthésistes salariés menacent l’équilibre de l’établissement et compromettent la prise en charge des patientes à la maternité. Certains actes programmés ont dû être reportés.
« Nous défendons un modèle de santé solidaire, accessible à tous, mais il se fragilise », indique une représentante syndicale. En cause : la difficulté à recruter des médecins sous statut salarié dans un contexte de concurrence accrue avec le privé lucratif.
Pour le grand public, la clinique Jules-Verne est un pôle hospitalier mutualiste appartenant au groupe Hospi Grand Ouest (HGO), lié au groupe Vyv. Mais la réalité est plus complexe : y coexistent une structure à but non lucratif (Espic) et une clinique libérale où exercent des praticiens indépendants, parfois avec dépassements d’honoraires. Sud Santé s’inquiète de voir la seconde prendre le pas sur la première.
Selon les chiffres internes, la partie Espic assure encore la majorité des accouchements, mais avec des moyens humains réduits. Le syndicat réclame des recrutements rapides et une meilleure reconnaissance des équipes médicales. 📎 Plus d’informations sur : hgo.fr
Bloc Santé : sauve la maternité !
Teste ton agilité : clique sur les seringues avant qu’elles ne disparaissent pour “sauver” la maternité ! Chaque seringue cliquée = 1 point. Trois ratés, et la partie s’arrête. Le jeu s’accélère progressivement !
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